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Trottinettes électriques, hoverboards, segways… Autant plébiscités que décriés, ces Nouveaux Véhicules Électriques Individuels (NVEI) envahissent bon gré mal gré nos paysages citadins. Vous faites partie des utilisateurs déjà sous le charme de ces nouveaux engins de locomotion ? En tant qu’étudiant entrepreneur, ces engins ont révolutionné votre quotidien ? Au contraire, votre avis sur la question est pour le moins mitigé ? Avec notre quizz sur le sujet, il est temps de démêler le vrai du faux !

Conduire un NVEI, c’est aussi facile que de conduire un vélo : VRAI et FAUX

De la même manière que pour un vélo, une phase d’apprentissage est nécessaire. Notamment pour les utilisateurs de monoroue (et de tous les NVEI conçus avec une technologie gyroscopique, comme le gyropode, le segway, la gyroroue). Ils doivent apprendre à trouver et gérer leur centre de gravité pour rester maîtres de leurs déplacements.

 

Je n’ai pas besoin d’un permis pour conduire une trottinette électrique ou un NVEI : VRAI

Il n’existe pas de permis pour conduire un NVEI. Pourtant, apprivoiser ces engins n’est pas toujours facile ! Bien que cela ne soit pas obligatoire, disposer d’une formation peut être rassurant avant de se lancer dans les méandres de la circulation. Comme l’explique cet article de BFM TV,des formations devraient prochainement être proposées dans les auto-écoles pour les trottinettes électriques (1 séance nécessaire pour environ 15€), En revanche, pour les gyroroues et les hoverboards, les formations sont, pour le moment, le plus souvent dispensées par des magasins spécialisés à des tarifs bien plus onéreux. Comptez en moyenne 30€ pour 30 minutes (une dizaine de séances à prévoir).

 

Je peux conduire ces engins en toutes circonstances : FAUX

Vous devrez être particulièrement vigilant à certains facteurs qui pourront venir compliquer votre conduite comme :

  • les surfaces mouillées, boueuses et/ou glissantes : la météo peut rendre la chaussée dangereuse ;
  • la qualité du revêtement des voiries : la moindre aspérité (telle qu’un nid-de-poule, des pavés, du gravier ou une chaussée déformée) peut entraîner une chute ;
  • le transport d’objet : leur poids peut vous déstabiliser lors de votre conduite et entraîner une dégringolade plus ou moins grave ;
  • la foule et les embouteillages : décélérez afin d’éviter l’accident ;
  • la présence de déchets/objets au sol : des objets (même petits) sur la chaussée peuvent devenir dangereux et entraîner une chute. Ces débris (clous, vis, morceaux de verre…) peuvent entraîner la crevaison d’une ou de plusieurs roues.

Les trottinettes, les sigeways et les hoverboards sont dangereux : FAUX

C’est le comportement des conducteurs envers les autres usagers qui peut représenter un danger. L’engin en lui-même n’est pas plus dangereux qu’un vélo ou qu’une paire de rollers. Les conducteurs automobiles, les piétons, les cyclistes et les utilisateurs de NVEI, peuvent chacun commettre des imprudences, faisant d’eux un danger pour les autres usagers et pour eux-mêmes. Le respect du Code de la route, la prudence, l’attention et la visibilité sont donc les meilleures armes pour se prémunir des accidents.

Âgé d’au moins 12 ans, j’ai le droit de conduire une trottinette électrique jusqu’à 25km/h : VRAI

Pendant plusieurs années, la réglementation a peiné à encadrer l’usage des NVEI. En effet, les EDP motorisés (EDPM) n’appartenaient à aucune catégorie du Code de la route, rendant leur utilisation sur la voie publique illégale, sans freiner leur développement. À la suite de ce constat, l’État a modifié la législation en finalisant un décret qui modifie le Code de la route. Celui-ci est entré en application depuis fin octobre 2019. Vous avez donc le droit de conduire un NVEI en respectant certaines conditions. Les règles applicables aux EDPM (spécifiées dans le dossier de presse du ministère de la Transition Écologique et Solidaire) sont essentiellement les mêmes que celles applicables aujourd’hui aux cyclistes à quelques détails près.

 

Je n’ai pas besoin d’assurer mon appareil : FAUX

Selon la fiche pratique du service public consacrée aux NVEI, “l’utilisateur d’une trottinette électrique […] a l’obligation d’avoir une assurance responsabilité civile (RC). La garantie responsabilité civile couvre les dommages causés à autrui (dommages corporels d’un piéton, dégâts matériels sur un autre véhicule)”. Il convient donc de contacter votre assureur pour vérifier les clauses de votre contrat d’Assurance Multirisque Habitation. Si votre contrat ne vous couvre pas déjà, vous pouvez demander d’étendre les garanties de votre contrat ou de souscrire une assurance spécifique pour ces nouveaux engins. Attention : certaines compagnies d’assurances refusent de prendre en charge les NVEI. Dans ce cas, vous devrez vous tourner vers un autre assureur (voir cet article d’assureurs spécifiques aux NVEI du site 2roueselectriques.fr).

Ce contenu vous a aidé à y voir plus clair sur les NVEI ? N’hésitez pas à liker et à poursuivre la lecture avec ces articles 🙂

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